« La contraception? C’est non », titre Femina.ch le 22 octobre 2017. « Ce que révèle notre sondage sur la sexualité des [Suisses,ndlr] Romandes, réalisé en juin 2017 auprès de plus de 1200 femmes, c’est que du préservatif au stérilet en passant par l’injection sous-cutanée, l’implant, le diaphragme ou encore l’anneau vaginal, aucune méthode – surtout si elle est hormonale – ne trouve grâce à leurs yeux. Du coup, elles sont 41% à se passer de contraceptif. En clair, quatre femmes sur dix en âge de procréer misent sur la retirette, se fient à leur ovulation ou testent d’autres options ».
Ce sondage confirme le recul de la pilule comme d’autres menés en cette année 2017 par:
Le magazine français Elle : trois quarts des femmes interrogées partagent le sentiment que la prise de la pilule n’est pas sans danger et peut provoquer de graves problèmes de santé (75%).
L’auteure de « J’arrête la pilule » et journaliste Sabrina Debusquat, qui pointe le ras-le-bol des femmes sous pilule ou hormones, en prise directe avec les effets secondaires.
Les données du baromètre santé de Santé publique France qui confirme le recul de la pilule en particulier chez les femmes de 20-29 ans.
Point positif de cet article de Femina, on parle de nouveau de la symptothermie : la parole est donnée à Angela Walter-Lamas, conseillère et sage-femme de l’Unité de santé sexuelle et planning familial des Hôpitaux universitaires de Genève, formée à la méthode symptothermique chez SymptoTherm. Elle est aussi l’auteure d’un guide pour débutante destiné à faciliter l’apprentissage de la méthode, le Sympto Basic.
>>> Lire aussi cet article de Femina sur la symptothermie, avec Valentina Salonna, conseillère : Comment gérer sa fertilité par la symptothermie?