Bien des motifs amènent aujourd’hui les femmes à se tourner vers la symptothermie.
Déboires plus ou moins importants issus de moyens contraceptifs féminins conventionnels tels que la pilule, l’implant ou les dispositifs intra-utérins, prise de conscience écologique, refus psychologique ou corporel de revenir à une méthode contraceptive conventionnelle après une grossesse, impossibilité de bénéficier d’une contraception hormonale suite à une maladie…
Chaque femme qui apprend la méthode a son événement déclencheur ou ce besoin instinctif qui va la mener à découvrir qui elle est et quel est le fonctionnement de son cycle.
La symptothermie, juste un outil ?
A ce titre, la symptothermie est une méthode, un outil qui permet de connaître son corps, son cycle, ses rythmes, et elle peut le rester, mais elle peut être aussi bien plus, une porte pour entrer dans un univers bien plus grand et bien plus vaste.
La période d’apprentissage de la méthode peut être pour certaines une sorte de révélation, une période de grand chamboulement intérieur et relationnel.
En passant par l’observation et l’écoute du corps, des perceptions se dessinent peu à peu, la méthode s’éclaire, les rythmes prennent du sens et tout ce qui était inconscient et ignoré devient alors lumineux et limpide.
La femme devient pleinement actrice de sa santé fertile, passant par la joie de la découverte ou la colère de l’ignorance passée, elle réveille cette conscience d’elle-même.
En parallèle, si la méthode est appliquée dans le cadre de la relation intime au sein d’un couple, le rapport humain se complète par une communication nouvelle.
L’intimité prend alors une nouvelle couleur, qui se manifeste, s’observe et se vit différemment. Elle se dessine par différentes possibilités : communication directe, consultation du didacticiel, codes visuels tels que calendrier affiché, code vestimentaire ou objets accrochés pour informer de la phase du cycle…
Chaque couple est à la manœuvre pour exercer s’il le souhaite sa créativité et inventer un nouveau mode de communication. L’apprentissage de la méthode nous amène donc à « relationner » différemment, elle vient pour certaines tournebouler notre monde intérieur et extérieur, elle nous accompagne à réveiller notre nature perceptive et créatrice. Et c’est à ce titre que la symptothermie est bien plus qu’un outil : elle nous rapproche de ce qu’on appelle le féminin.
En plus de s’apparenter à cette belle littérature du « féminin sacré », illustrée par des livres riches en explications, conseils et ressources où l’on trouve rituels, méditations, calendriers lunaires, guides des énergies du cycle et autres beaux chemins d’exploration et d’inspiration, le féminin auquel nous invite la symptothermie, est celui du principe féminin même, que l’on soit biologiquement mâle ou femelle.
Féminin sacré et principe féminin
Ce féminin est celui de l’intériorité, qui accueille, qui relie.
Dans ce que je vois de ma pratique personnelle, en temps qu’utilisatrice, et en tant que conseillère, en s’ouvrant au chemin de son féminin, la femme peut devenir une inspiratrice.
Elle ouvre une voie, pour elle-même et pour les êtres qui l’entourent. Cette nouvelle relation de confiance, cette force et cette assurance qu’elle découvre dans son corps et pour son corps, lui confère des capacités de perceptions élargies qui l’amènent à remettre en question certains de ses propres paradigmes, faire un chemin qui la rapproche de sa nature profonde, et son entourage la voyant plus près d’elle-même, s’en trouve inspiré.
En parallèle à l’apprentissage de la méthode peut alors se dessiner un cheminement de l’être, une inspiration, un élan, qui pousse à aller dans cette voie du développement personnel.
Par ailleurs, si l’outil-méthode est celui qui prime et qui est mis en avant par la fondation, il faut toutefois signaler que les conseillères ont toutes une activité, initiale ou complémentaire, en lien avec l’accompagnement : naturopathie, phytothérapie, nutrition, massage, accompagnement au féminin, pratique de l’œuf de yoni, thérapie énergétique, hypnose…
A côté de la méthode et de son aspect « terre à terre » se dessine donc aussi un chemin, une intuition d’un lien corps-âme-esprit, un peu comme une philosophie qui nous relie, nous conseillères et équipe de la fondation, et qui tisse le lien qui unit toutes les personnes que nous accompagnons et l’humanité qu’elles portent.
Le chemin du corps et le rayonnement du féminin
Ce principe féminin, qui semble plus facilement accessible aux femmes par leur biologie même, est le chemin que la symptothermie peut permettre de conscientiser : un chemin de l’écoute du corps, une porte vers l’inconscient, vers les rythmes de la nature. Il nous amène à écouter, observer, accueillir, accepter, s’abandonner parfois, faire preuve de douceur… et derrière cette passivité apparente se trouve le complément solaire de ce que tout le chemin de compréhension intérieure laisse rayonner dans le quotidien.
Car oui, connaître son principe féminin c’est la possibilité de rayonner dans sa vie et dans son quotidien.
En apprenant le chemin du corps, l’écoute des ressentis, le dialogue intérieur, conscientiser ses rythmes, ses désirs, ses freins, tout ce cheminement intérieur permet de se transformer et d’agir en conscience.
De lunaire, la femme peut ainsi devenir solaire.
Elle peut être une inspiration pour son entourage et pour l’humanité qui, si elle apprend comme elle à faire silence et écouter son intériorité, trouve une fenêtre de rayonnement concret dans l’alignement de ses pensées, de ses paroles et de ses actes. Et là où le développement personnel pouvait se vivre ou se sentir comme un chemin individualiste, il devient une voie « au service » car en se changeant soi-même on change le monde.
Alors oui, il y a la symptothermie comme méthode et comme outil, mais ce que j’aime particulièrement, à voir et à vivre, c’est la symptothermie comme un chemin d’écoute intérieure, d’alignement de soi et de communication entre les êtres.
Pour moi comme pour beaucoup de personnes utilisant la symptothermie, derrière la méthode il y a un rêve, plus grand, une utopie, ce rêve d’un levier à actionner qui fait partie d’une possible évolution sociétale, respectueuse de l’humain, de sa nature et de la nature.