J’ai du mal à ovuler. .. Et si c’était un SOPK ?

SOPK, qu’est-ce que c’est ?

Le SOPK ou syndrome des ovaires polykystiques touche une femme sur dix en âge de procréer.  C’est la première cause d’infertilité féminine qui entraine une diminution, voir une absence d’ovulation.

Si tu souffres de SOPK, la maturation de tes follicules ovariens est bloquée par un excès d’androgènes. Dans ce cas de figure, aucun follicule dominant ne se développe pour libérer un ovocyte. Une succession de follicules immatures s’accumulent alors dans tes ovaires, formant des kystes visibles à la surface.

Quels sont les symptômes ? 

Trouble de l’ovulation : Si tu pratiques la symptothermie avec la méthode sympto®, tu verras que ta phase pré-ovulatoire bleue (= phase potentiellement fertile) se rallonge. Tu fais des tentatives ovulatoires qui n’aboutissent pas. Tu as des cycles irréguliers, longs de plus de 35 à 40 jours et une absence de règles. Ces troubles de l’ovulation entrainent une infertilité chez 50% des femmes présentant un SOPK.

Hyperandrogénie : Si tu as trop de testostérone dans le sang, tu peux avoir une hyperpilosité comme c’est le cas chez 70% des femmes atteintes de SOPK, de l’acné et une chute des cheveux (alopécie).

Syndrome métabolique : Tu peux avoir tendance à grossir et prendre facilement du poids. De plus, l’adiposité excessive provoquée par l’hyperandrogénie te prédispose à l’insulinorésistance et au diabète. Tu as également plus de risque de souffrir d’hypertension artérielle et de maladies cardiovasculaires.

Quelles sont les causes ?

Plusieurs explications sont possibles comme les prédispositions génétiques, les pollutions environnementales dues aux perturbateurs endocriniens, un stress omniprésent, une contraception mal adaptée… Pour résumer, il existe 4 grands types de SOPK :

1. Insulino-résistant dans 70% des cas.

C’est le facteur sous-jacent principal, avec une femme qui présente des signes d’insulinorésistance. Autrement dit, ton corps ne réagit plus à l’insuline, seule hormone capable de faire baisser ton taux de sucre dans le sang. Ton pancréas va alors en sécréter davantage pour compenser. Quand tu as trop d’insuline, ton taux de testostérone est plus élevé au détriment des œstrogènes, ce qui bloque ton ovulation.

2. Surrénalien :

Le stress est encore en cause ici ! Il va mettre ton corps en mode « survie ». Pour te permettre de faire face au danger, tu vas sécréter davantage de cortisol, d’adrénaline et d’androgènes. En faisant cela, le mode urgence est activé. Les fonctions non essentielles, comme ton système reproducteur, seront bloquées.

3. Inflammatoire :

Une inflammation chronique va aussi favoriser l’excès de production de testostérone au niveau des ovaires. Elle se manifeste généralement par des troubles digestifs, de la fatigue, des problèmes de peau, douleurs articulaires, maux de tête…. Le dosage de certains marqueurs sanguins peut te permettre de vérifier ou non la présence de terrain inflammatoire.

4. Post-pilule :

Ce type de SOPK est plus facile à repérer, car tes symptômes ont souvent débuté suite à l’arrêt de ta pilule contraceptive. Les pilules régulent et abaissent généralement notre taux de testostérone. Par effet rebond, lorsque tu stopperas ta contraception, beaucoup de testostérone est libérée dans ta circulation sanguine, ce qui peut là encore bloquer ton ovulation.

Quels remèdes naturels ?

Dans un premier temps, on va s’intéresser à ton hygiène de vie, à commencer par ton alimentation. Je te conseille de limiter les aliments pro-inflammatoires et ceux entrainant des yoyos glycémiques. On va privilégier les aliments à faible index glycémique, riches en oméga-3 comme les huiles de poissons des mers froides, les huiles bio de première pression à froid type huiles de lin et de noix, les aliments antioxydants et riches en chlorophylle comme les légumes verts, les petites baies rouges…

Tu l’as bien compris, la gestion du stress sera primordiale pour t’aider à retrouver un équilibre hormonal. Il existe énormément de techniques comme la cohérence cardiaque, la sophrologie, la danse, la méditation, le yoga… A toi de trouver ce qui te correspond.

Enfin, La prise de compléments alimentaires est aussi indiquée dans certains cas, si tu présentes des carences nutritionnelles.

Dans tous les cas, le SOPK n’est pas une fatalité. L’amélioration de tes hygiènes de vie quotidiennes peut suffire à dire « bye bye » à ton syndrome des ovaires polykystiques.

Si tu te reconnais dans cette condition hormonale, n’hésite pas à prendre rendez-vous ICI avec l’une de nos conseillères pour t’aider à restaurer l’harmonie de ton cycle.

Source : l’INSERM.

Cet article a 2 commentaires

  1. Harri

    qui a écrit cet article?

    1. Muriel wettstein

      C’est Marion Poulat

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